qui dit grosse poitrine, dit masse lourde à porter, sans compter le phénomène de macération qui se produit naturellement à cause du frottement et de la proximité permanente des seins.
Des seins trop lourds peuvent porter à de lourdes conséquences physiques, notamment chez les jeunes femmes. Le dos, pas encore assez consolidé, souffre énormément. Afin d’éviter les problèmes de cambrure liés à cette masse, il existe la possibilité d’en passer par la réduction mammaire.
L’objet des consultations préalables sera de déterminer quelles sont les proportions exactes de masse à retirer. Qu’il s’agisse de masse graisseuse ou de masse glandulaire. Ensuite, lors de l’intervention, le chirurgien retirera tout ou partie de l’une des masses, de l’autre, ou une partie des deux. Il faut bien comprendre que tout retrait est rédhibitoire. Les cellules ainsi enlevées ne sont pas en capacité de se reproduire.
Bien entendu, après une telle ablation, il se peut que la peau soit détendue. Le chirurgien opérera alors à un lifting mammaire afin de raffermir la peau, et de conserver un volume équilibré de la poitrine. Et quel soulagement après l’opération de sentir quelques kilos de moins à porter pour le dos.
Après l’intervention, le soutien-gorge de compression est obligatoire et les mouvements brusques sont fortement déconseillés. Attendez quelques semaines avant de reprendre le sport. Et ne vous inquiétez pas des courbatures ressenties ni des ecchymoses. Ces deux effets secondaires s’estomperont très vite.
Sachez que la réduction mammaire, à visée autant esthétique que sanitaire, peut se pratiquer dès l’âge de 17 ans. On considère en effet que la poitrine d’une jeune femme atteint dès cet âge sa taille maximale.